Nous reprenons l’histoire de l’eczéma de Chiara pour comprendre ce qui se passe. Il « explose » (avec hospitalisations, infections…) un an après son départ du domicile familial, il y a 8 ans. Nous détaillons progressivement quels aspects psychosomatiques il recouvre. Il exprime des conflits psychiques entre des motions contradictoires :

 

– besoin de s’autonomiser / d’être protégée par ses parents

 

– désir d’être un enfant satisfaisant / discorde parentale autour du traitement de la peau


– image de soi / image renvoyée par l’autre.

 

Nous détaillerons progressivement ce qui la fait souffrir. Il s’agit notamment de repenser les dimensions psychiques inconscientes, opposées à son désir conscient d’adulte et fixées à sa position d’enfant.

 

Nous comprenons quelle « utilité » quelle fonction a eu cette maladie de la peau : enfant symptôme de différends non exprimés entre ses parents, son eczéma est aussi un appel à eux. Bien entendu, sa peau est réellement atopique, ce qui fournit le « terrain » biologique aux manifestations psychosomatiques. Elle réexamine et réinvestit donc aussi le traitement de sa peau.

 

Le travail psychologique que je lui propose lui permet de prendre conscience puis de sortir de ses mécanismes inconscients : la relation thérapeutique que nous établissons l’amène à créer de nouveaux schémas plus apaisants pour elle ».